Je vous propose un petit exercice : Prenez 15 minutes, 1 stylo et une feuille ou un carnet et racontez, pour vous-même :
Quel type de relation avez-vous avec : - la joie, - la tristesse, - la colère, - la peur ?
Il est possible qu'avec une certaine émotion vous ayez un rapport très habituel, voir même une "identification", une fusion, une dépendance avec une certaine émotion.
Au contraire il est possible que pour d'autres émotions vous ayez une relation plutôt de coupure, de déni ou refoulement.
Certaines personnes sont en lien avec certaines émotions et d'autres leur sont complètement inacessibles.
Faites un petit état des lieux de vos rapports à chaque émotion pour vous même.
Le fait de refouler ou au contraire d'être identifié à une émotion fait que l'émotion dure.
L'idéal serait de pouvoir être en contact avec l'émotion, la ressentir et pouvoir l'exprimer (ou pas) et de la manière que l'on a envie selon notre choix et besoin. Ce rapport à l'émotion est appelé un dialogue à l'émotion.
Bonus:
Il est intéressant lors de ce petit exercice de prendre le temps également de regarder :
Quel rapport à chaque émotion est ou était de mise dans votre famille ?
Quel rapport à chaque émotion avait votre père / mère / frères et soeurs ?
Dans certaine famille il est par exemple normal et bien vu de se mettre régulièrement en colère et la peur n'y est pas autorisée.
Dans d'autres familles au contraire la colère est absolument taboue et mal vue et l'émotion autorisée est par exemple l'anxiété ou la tristesse.
Certaines famille sont addictes à l'émotion de la joie et elle y est "obligatoire" alors que d'autres émotions y sont interdites ou ignorées.
Comment est-ce ou était-ce dans votre famille d'origine ? Et dans votre famille maintenant, ou celle que vous souhaitez créer ?
On en parle volontiers en séance : https://www.clarissanicolet.com/prestations-tarifs | nicolet.clarissa@gmail.com
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